Théophile ROUSSEL 1816-1903

Fouille
Description courte

Né en Lozère, Théophile grandit à Paris, où il apprend la médecine. Malgré des études brillantes, il échoue à l’agrégation de médecine en 1847. Grâce à cet échec, il entame une carrière politique et est élu député en 1849. Mais c’est en 1871 que se dévoile vraiment le républicain, d’abord comme député, puis comme sénateur et président du conseil général de la Lozère. Philanthrope et pratiquant toujours la médecine, il finance la construction de plus d’une dizaine d’établissements médicaux en Lozère. A sa mort en 1903, il lègue aussi une importante collection d’ouvrages de sa bibliothèque.

Description

Théophile nait le 28 juillet 1816 à Saint-Chély-d’Apcher, dans un milieu bourgeois. Son père est docteur en médecine, son grand père et son arrière grand père, chirurgiens. Du côté de sa mère, il s’agit d’une lignée d’avocat et de notaire du même village. Ses origines sont purement lozériennes depuis au moins deux siècles.

Monté à 13 ans à Paris pour faire ses études au collège Stanislas, Théophile entame d’abord sa carrière médicale à la Pitié Salpêtrière, puis à hôpital Saint Louis. A la capitale, il s’illustre pour ses travaux scientifiques et ses découvertes médicales. Hormis la médecine, il s’intéresse aussi à l’histoire médiévale, rédigeant en 1841 une biographie sur le pape Urbain V, célèbre lozérien. Médecin, il souhaite devenir professeur de médecine mais échoue l’agrégation en 1847, ce qui le pousse à rentrer quelques mois en Lozère.

Les bouleversements de la révolution de Février passants, il se décide en 1849 à se présenter aux élections législatives de la Lozère. Élu, il siègera trois ans à l’Assemblée au côté des républicains démocrates de l’opposition, avant que le coup d’État de 1851, et la dissolution de l’Assemblée, ne mettent un arrêt temporaire à sa carrière politique parisienne.

En 1871, après la chute du Seconde Empire, c’est logiquement que Théophile reprend son siège de député avant d’y renoncer en 1879 préférant celui de sénateur de la Lozère. Il maintiendra ce statut, de même que celui de président du conseil général de la Lozère auquel il siégeait depuis 1865 jusqu’à sa mort en 1903.

N’ayant jamais délaissé la médecine, continuant à pratiquer auprès des habitants, il se montre particulièrement concerné par l’hygiène publique et sociale, le soin et la protection des enfants. Durant toute sa vie puis à sa mort avec ses legs, il finance plus de dix infrastructures médicales dans son département, à Albaret, Florac, Mende, Saint Alban ou bien Saint-Chély. Il s’éteint le 27 septembre 1903 au château d’Orfeuillette, qu’il avait acheté et fait rénover.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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