Dès 1908, Henri Rouzaud signale des découvertes localisées aux environs du domaine de l’Evêque. Max Guy, reprend en détail le dossier pour sa synthèse sur les ports de Narbonne (Guy 1955). Il met en évidence l’importance du site de Saint-Martin-le-Bas, à l’ouest de l’île, et propose la plage de l’Evêque comme débarcadère.

En 1988, D. Paya et le GRASG effectuent une série de sondages restreints qui permettent de mettre au jour des vestiges de constructions ainsi qu’un tronçon de mur en grand appareil. En 1999, de nouvelles prospections apportent des informations complémentaires sur l’occupation de l’île, parallèlement à une fouille programmée. En 2011, les fouilles sont reprises par S. Mauné puis Guillaume Duperron dans le cadre du Projet Collectif de Recherche sur les ports antiques de Narbonne (partenariat Région Occitanie, CNRS, MCC, villes de Narbonne et Gruissan).

Dans le cadre du Programme Collectif de Recherches « Les ports antiques de Narbonne », une fouille programmée permet d’étudier les vestiges d’une importante occupation humaine se développant sur plus d’un millénaire, de l’époque tardo-républicaine (IIe-Ier s. av. J.-C.) au Moyen-âge central (Xe-XIIIe s. ap. J.-C.), et de mieux connaître les aménagements dont a fait l’objet cette partie du littoral méditerranéen.

Auteur : CNRS