Placide MASSEY 1777-1853

D’un milieu social modeste, fils de cordonnier, Placide MASSEY nait à Tarbes le 4 octobre 1777. Il bénéficie d’une éducation soignée dans le centre-ville de Tarbes, s’essayant notamment à la pharmacie. A 18 ans il rejoint l’armée dans les Pyrénées, ce qui lui fait sans doute trouver sa vocation pour la nature. Longtemps intendant et directeur des jardins royaux à Paris et à Versailles, il n’en oublie pas pour autant sa ville natale, Tarbes, où il décide dès 1829 de créer un jardin botanique et des pépinières de 11 hectares, et qu’il léguera à la ville pour les transformer en parc et en musée à sa mort en 1853.

D’un milieu social modeste, fils de cordonnier, Placide MASSEY nait à Tarbes le 4 octobre 1777. Son enfance est centrée autour de la rue qui le voit grandir, au 9 rue des Grands-Fossés, actuelle rue Maréchal Foch. Il bénéficie d’une éducation secondaire à l’École centrale de Tarbes, actuel lycée Théophile-Gautier, d’un côté de la rue puis commence sa carrière professionnelle de l’autre côté de la rue, dans la pharmacie de Monsieur Lécussan, place Marcadieu.

De 1795 à 1800, il effectue une carrière militaire, d’abord en tant que pharmacien à l’hôpital militaire de Tarbes où une forte épidémie est alors déclarée chez les soldats, puis il est envoyé comme sergent-major dans le premier bataillon des Hautes-Pyrénées. C’est sans doute là qu’il se prit de passion pour la nature et la botanique. A la même période il se passionne pour l’exploration de la chaine des Pyrénées avec ses amis, tel que le botaniste Louis RAMOND DE CARBONNIERES (1755-1827).

Durant l’Empire, ayant acquis très rapidement une bonne réputation, Placide se met au service de l’impératrice Joséphine et du roi et la reine de Hollande, afin de s’occuper des jardins de leurs châteaux aux Pays-Bas et à Paris. Les années qui suivent la chute de Napoléon 1er, Placide reste à Paris et entre aux services du roi de France, comme inspecteur puis directeur des jardins de la couronne. De 1819 à 1848, il est en charge du potager du château de Versailles. Pour cela il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1841.

Mais il ne délaissa pas sa ville et son département pour autant. Il achète dès 1829 à quelques mètres du centre-ville, des terrains afin de créer un grand parc de 11 hectares, comprenant une composition d’arbres et d’essences variées qu’il a lui-même choisi, ainsi que des pépinières et des serres pour la culture. Il y entame aussi la création d’un jardin d’hiver. A son décès en 1853 et sans descendance, il lègue toute sa fortune à la ville, qui décide alors de créer un jardin public et un musée et de leur donner son nom.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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