Pierre BONHOMME 1803-1861

Fouille
Description courte

D’origines modestes, Pierre nait à Gramat le 4 juillet 1803. Suivant une formation religieuse à Cahors, il est ordonné prêtre en 1827. De retour à Gramat, il crée un collège de garçons puis une congrégation de soeurs en 1833, pour l’éducation des filles et l’aide aux plus miséreux. Forte de son succès, la congrégation compte plusieurs maisons partout dans le Lot, ainsi qu’un hôpital psychiatrique créé en 1844. Ne pouvant plus parler dès 1850, Pierre passe le restant de sa vie à améliorer la situation des sourds-muets, en créant des écoles spécialisées, dirigées par sa congrégation. Pour son action il est béatifié en 2003.

Description

Pierre nait à Gramat le 4 juillet 1803 et issu d’origines modestes, il est alors destiné à la prêtrise. D’abord formé par les curés de Gramat et de Reilhac, il intègre alors non loin de chez lui, le petit séminaire de Montfaucon, fraichement créé, et où il passe quatre années. Puis il obtient son baccalauréat au Collège Royal de Cahors, actuel Lycée Gambetta, avant de terminer sa formation au Grand séminaire de Cahors et d’y être ordonné prêtre à 24 ans.
Travaillant un temps à la cathédrale de Cahors, Pierre rejoint finalement Gramat pour y faire sa carrière, retrouvant le curé qui l’a éduqué. Il décide alors d’œuvrer pour l’éducation. En 1828, il crée un collège de garçons à Gramat, dont il devient le directeur, puis un autre à Prayssac en 1832, et s’attèle aussi en parallèle à l’éducation des jeunes filles du village. Un temps mis en péril par des détracteurs dans son village, les rumeurs cessent en 1832 lorsqu’il est nommé curé de Gramat.

Pierre fonde alors en 1833, par manque de système de santé dans son village, la congrégation des soeurs de Notre-Dame du Calvaire, afin de s’occuper des plus miséreux. La congrégation, s’implante largement dans tout le département du Lot, et ouvre en 1844, un hôpital psychiatrique à Leymes, toujours dans cette volonté d’aider les nécessiteux. En parallèle de cela, Pierre continue sa profession de foi, en œuvrant à la restauration de lieux de pèlerinages, tels que ceux de Puy-l’Évêque, de Notre-Dame des Neiges à Gourdon, et surtout de Notre-Dame à Rocamadour.

Un peu avant 1850, fatigué physiquement de ses missions et ayant presque perdu l’usage de ses cordes vocales, Pierre décide de laisser de côtés ses aspirations religieuses pour se consacrer à la situation des sourds-muets. Et c’est en formant plusieurs sœurs de sa congrégation, qu’il ouvre des lieux d’accueil pour ces personnes partout en France, telle que l’école d’éducation des sourds de Mayrinhac-Letour en 1854. Pierre meurt en 1861, et pour ses œuvres charitables, il est béatifié par Jean-Paul II en 2003.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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