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Les collections scientifiques du lycée P. de Fermat Image Les collections scientifiques du lycée P. de Fermat Résumé L'hôtel de Bernuy, actuellement lycée Pierre de Fermat, a été construit par un riche marchand pastelier dans la première moitié du 16e siècle. Le lycée abrite une remarquable collection d'objets scientifiques destinés à l'enseignement.
Tautavel, un nouveau musée en projet Image Tautavel, un nouveau musée en projet Résumé Un nouveau musée Tautavel à la hauteur de son histoire et de ses collections.
Patrimoines du Sud n°18 Image Patrimoines du Sud n°18 Résumé La peinture monumentale en Occitanie du Moyen Âge à nos jours.Actes du colloque tenu à Toulouse du 28 au 30 septembre 2022, organisé par le Groupe de recherches sur la peinture murale (GRPM) et la Région Occitanie.
Marie PETIET 1854-1893 Fouille Description courte D’un milieu bourgeois aisé, Marie nait à Limoux le 20 juillet 1854. Elle est éduquée par son père et son oncle, qui lui font découvrir leur passion pour la peinture. Jeune déjà, elle reproduit les oeuvres des grands maitres de la peinture baroque. Envoyée se former à Paris chez des portraitistes renommés, elle expose d’abord dans quelques salons, où ses scènes authentiques du quotidien et ses portraits féminins sont vivement remarquées. Mais Marie décède brutalement de maladie à 38 ans, laissant le soin à son mari, peintre aussi, de veiller sur ses oeuvres, pour la plupart exposées dans son musée à Limoux. Description D’un milieu bourgeois aisé, Marie nait à Limoux le 20 juillet 1854, dès suite d’un accouchement causant le décès de sa mère. Petite-fille du baron et maréchal de camp Pierre Claude PETIET (1770-1849), originaire de Bourgogne, et venu s’installer à Limoux au début du XIXe siècle, elle ne connait pas non plus sa grand-mère décédé en 1856. C’est par les hommes de la famille que Marie est notamment initiée à la peinture, car ces derniers sont davantage intéressés par les arts que par la tradition de juristes de leurs ancêtres.A 13 ans, Marie dessine déjà des chemins de croix pour l’Église du village et découvre la peinture des grands maîtres français, espagnols et néerlandais. A 23 ans, elle quitte le château familial de La Bezole pour Paris, et rejoint les ateliers renommés de célèbres portraitistes, tels que Jean-Jacques HENNER (1829-1905) ou Louis Hector LEROUX (1829-1900), où elle spécialise alors dans ce genre artistique. Elle y rencontre d’autres femmes peintres, et expose rapidement plusieurs œuvres dans des salons de la capitale. Ces œuvres réalisées chez elle dans sa région, et figurant la vie villageoise, marquent les spectateurs de leur authenticité.A partir de 1880, son père ayant fait don de l’atelier familial de peinture à la municipalité de Limoux, elle expose ses toiles dans cet immeuble transformé en musée et en école d’art. On retrouve là-bas ses œuvres sur la vie quotidienne des femmes de la région telles que les Trois Grisettes toulousaines (1879), les Blanchisseuses (1882) ou l’Ecaillère (1886-89). D’ailleurs parmi les quelques 80 œuvres qu’elle nous laisse, la plupart sont des portraits féminins.Elle se marie en 1886 à Étienne DUJARDIN-BEAUMETZ (1852-1913), peintre et homme politique très engagé dans le département de l’Aude, et c’est lui qui devient le conservateur du musée. Après cette période on connait à Marie beaucoup moins d’œuvres et son décès prématuré à 38 ans vient stopper sa carrière qui semblait prometteuse pour les critiques de l’époque.Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique En savoir plus Média Localisation Localisation