Louise BEAUPUY née BOUYERON 1898-1960

Fouille
Description courte

Issu d’un milieu ouvrier modeste, Louise qui grandit à Castres, bénéficie tout de même d’une instruction musicale. Envoyée à Toulouse pour se former, elle y reçoit le premier prix du conservatoire. Montée à Paris, elle enseigne à l’École normale de musique, avant de redescendre définitivement sur Castres en 1941. Elle y fonde un orchestre, où elle enseigne le solfège et le violon. En 1952, la ville crée une école de musique et nomme Louise directrice. Elle le restera jusqu’à sa mort le 8 juin 1960. Ayant formée quelques grands musiciens, ses anciens élèves se souviennent encore de leur enseignante.

Description

Louise Fernande BOUYERON naît à Castres le 22 avril 1898. Provenant d’un milieu modeste, sa famille maternelle est originaire de la sous préfecture depuis plusieurs générations. Ses grands-parents paternels ont émigrés dans le Tarn vers 1860, avec le premier grand exode rural et le développement du chemin de fer. Le grand père de Louise y est employé des chemins de fer et son père receveur de l’octroi. On ne sait pas grand chose de son enfance à Castres, si ce n’est qu’elle grandit dans un quartier alors majoritairement ouvrier.

Violoniste virtuose, elle reçoit le premier prix du conservatoire de musique de Toulouse, puis monte à la capitale. Là bas, Louise intègre l’École normale de musique de Paris puis devient répétitrice du violoniste Jacques THIBAUD (1880 1953), lui aussi membre de l’école. Elle y rencontre son mari, le peintre Louis Jean BEAUPUY (1896 1974), avec qui elle se marie le 30 octobre 1923. Ils divorcent onze ans plus tard en 1934, mais Louise gardera toute sa vie le nom de son mari et père de son fils.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Louise est contrainte de redescendre à Castres pour être au chevet de son père qui décède en 1941. Elle ne remontera plus à Paris. Dans sa ville donnant d’abord des cours de violon et de solfège, elle décide à la fin de la guerre, de créer un orchestre, l’ensemble «Jeunesse et Musique». Elle travaille les années qui suivent avec Maxime JACOB (1906 1977), compositeur et organiste de l’Abbaye d’En Calcat dans le Tarn et organise des concerts au sein du musée Goya de Castres.

A la tête de l’École municipale de musique de la ville aujourd’hui conservatoire de Musique et de Danse du Tarn de 1952 à sa mort en 1960, elle oeuvre pour développer la musique. Elle y formera de nombreuses générations d’enfants, certains devenant des artistes réputés. Ses élèves se souviennent d’une femme pédagogue et indulgente. Elle décède le 8 juin 1960 dans sa ville natale, une rue porte son nom depuis 2010 dans le quartier de Lameilhé à Castres.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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