Jean-Baptiste MERCADIER 1750-1816

Issu d’un milieu modeste, Jean Baptiste naît en 1750, il est le premier d’une fratrie de dix enfants. Son père est secrétaire de l’évêque de Pamiers, permettant au jeune garçon de débuter une carrière religieuse prometteuse. Mais en 1770, il décide plutôt de suivre une voie scientifique. Après ses études, il est nommé Inspecteur des Travaux publics du Languedoc. Poste qu’il occupe jusqu’à la Révolution. En 1790, sa charge se transforme en celle d’Ingénieur des Ponts et Chaussées de l’Ariège. Il se consacre à l’amélioration du système routier de son département, jusqu’à son décès le 16 janvier 1816 à Foix.

Jean Baptiste naît le 18 avril 1750 à Bélesta en Ariège, ses ancêtres maternelles sont de modestes artisans ariégeois, et son père est originaire du plateau de l’Aubrac, en Aveyron. Jean-Baptiste est le premier d’une fratrie de 10 enfants. Son père Jacques d’abord chantre pour le diocèse de Mirepoix, obtient fin 1750, un poste important dans le diocèse de Pamiers. Plus tard, Jacques devient le secrétaire de l’évêque de Pamiers, poste qu’il occupe jusqu’à sa maladie en 1785.

C’est ainsi sous la protection de l’évêque de Pamiers, Henry Gaston DE LÉVIS, que le jeune Jean Baptiste commence ses études pour devenir prêtre. Chanoine en mars 1768, il renonce finalement à la prêtrise à 1770 comme son père 20 ans plus tôt préférant les sciences. Entre 1771 et 1773 il suit des études au collège royal de Toulouse, puis semble monter à Paris pour continuer à se former. Nommé Inspecteur des Travaux publics du Languedoc, il s’installe à Mirepoix. Là les officiels lui commandent des travaux.

En 1779, l’évêque de Mirepoix le charge d’effectuer les plans d’un hôpital dans le bourg, et dont les travaux commenceront en 1780. Ayant été percepteur des enfants du marquis de Mirepoix (neveu de l’évêque de Pamiers), ce dernier le missionne pour rénover le château de Mazerettes, propriété ancestrale des LÉVIS MIREPOIX. En sa charge d’Inspecteur, Jean Baptiste voyage dans sa province quelques années, allant même jusqu’en Italie pour s’informer des nouveautés en matière d’aménagements portuaires.

A son retour d’Italie en 1790, il est nommé Ingénieur des Ponts et Chaussées de l’Ariège. En 1791 il supervise pour sa dernière année de construction, les travaux du pont à sept arches enjambant l’Hers à Mirepoix, et commencé en 1774. En 1797, Jean Baptiste se marie et s’installe à Foix. Là il est directement missionné par le préfet du nouveau département pour s’occuper de l’amélioration des routes de l’Ariège, fortement impactées par la topographie, les crues et la neige. Choses qu’il fera jusqu’à sa mort en 1816.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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