Isabelle Dieudonnée Marie FOURCADE alias Isabelle SANDY 1884-1975

Fouille
Description courte

Originaire d’un milieu modeste, Isabelle FOURCADE naît près de Foix, en 1884. Proche de la famille du député de l’Ariège, Théophile DELCASSÉ, elle vit à Paris de 1909 à 1914 puis de 1917 à 1939. Elle s’y fait remarquer dès 1910, pour son talent d’écriture, puis travaille pour de grands journaux. En 1922, un voyage en Andorre la fait tomber amoureuse de la principauté. Revenue s’installer en Ariège avant la Seconde Guerre, elle écrira des romans sur l’Andorre, l’Ariège et ses alentours et travaillera brièvement pour la radio locale, avant de s’éteindre en 1975 dans sa commune de Saint Martin de Caralp.

Description

Isabelle Dieudonnée Marie FOURCADE naît le 15 juin 1884 à Cos, près de Foix. Elle provient d’un milieu paysan modeste, son père travaille comme inspecteur d’assurance à Toulouse et sa mère est originaire de Daumazin sur Arize dans le même département. Très jeune déjà, la passion littéraire d’Isabelle est présente. A six ans, elle écrit des vers sur les Pyrénées. A huit ans, elle rêve de vivre de l’écriture.

A 25 ans, elle part s’installer à Paris, où elle demeure sous la protection de Théophile DELCASSÉ (1852 1923), député de l’Ariège. A la capitale, elle prend le pseudonyme de Sandy en hommage à la romancière George Sand. En 1910, elle remporte son premier prix de poésie organisée par le magazine Fémina, qui lui permet d’être publiée l’année suivante. La Grande Guerre force son départ de la capitale, elle rejoint Ax les Thermes, en Ariège, où elle est accueillie par la famille DELCASSÉ.

De retour à Paris, elle entame un roman et en 1918 c’est la prestigieuse Académie française qui lui remet le prix Montyon, suivi en 1921 du prix national des Lettres. Forte de ses rencontres parisiennes, elle collabore à la rédaction d’articles pour divers journaux. En mars 1922, elle est envoyée en Andorre par «La Dépêche du Midi», pour rédiger un article. Elle en profite pour publier à son retour en 1923, le premier roman andorran rédigé en français, «Andorra, ou les hommes d’Airain», qui connait un vif succès dans le Sud de la France.

En 1939, la guerre l’obligeant encore à quitter la capitale, elle rentre définitivement en Ariège (son département de cœur) avec son mari et son fils. Elle publiera encore des ouvrages jusqu’à plus de 85 ans, recevant de nombreux prix. Imprégnée du régionalisme de ses contemporains, nombres de ses ouvrages aborderont l’histoire de sa région. Brève journaliste pour les radios locales afin de s’assurer financièrement, elle est élue en 1965, conseillère municipale de Saint Martin de Caralp, où elle résidera jusqu’à son décès et y sera inhumée en 1975.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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