François JAUBERT DE PASSA 1785-1856

Fouille
Description courte

Issu de la bourgeoisie de Perpignan, François nait à Céret le 24 avril 1785. Fluctuant entre ses choix et ceux de son père, il étudie tantôt la technique militaire, le droit, la médecine et l’art, avant d’aller vers une carrière administrative. Brièvement sous-préfet dans son département, il est remarqué pour ses qualités de fin intellectuel. En parallèle, il oeuvre scientifiquement pour l’industrialisation agricole, en travaillant notamment sur des techniques d’amélioration de l’arrosage urbain et rural. Récompensé pour ses recherches, il demeure un personnage important de l’hydrologie catalane.

Description

Issu d’une famille de la petite bourgeoisie catalane, François nait à Céret le 24 avril 1785. Ses ancêtres ayant réussi socialement grâce à des fonctions de justice et d’administration, achètent la seigneurie de Passa entre Perpignan et Céret. En 1828, le roi Charles X offrira à François et ses descendants le droit de porter le titre de baron de Passa. Les premières années de sa formation fluctuent entre ses envies et celle de son père. Il connait les écoles militaires, les bancs des facultés de droit et de médecine, mais s’intéresse aussi à l’art et la science. Il est nommé en 1806, grâce à son réseau de contacts parisiens, Auditeur au Conseil d’État.

De retour dans son département dans les dernières années de son père, il se résigne à mettre de côté ses ambitions nationales pour privilégier le domaine familial. Changé en cultivateur, il obtient en parallèle des fonctions d’administration dans le département. Il est nommé sous-préfet de 1813 à 1814, Conseiller de la préfecture de Perpignan en 1815, puis membre et Président du Conseil général du département de 1836 à son décès. Ses tendances royalistes, ainsi que ses compétences d’homme intelligent, lui valent les faveurs des régimes politiques qui se succèdent au début du XIXe siècle.

Néanmoins ce sont pour ses travaux scientifiques que la postérité le connait davantage. Il commence ses recherches selon ses dires, pour palier à l’ennui de la vie rurale, en oeuvrant pour améliorer le travail agricole. Les Pyrénées-Orientales sont alors composées à majorité de terres agricoles en cours d’industrialisation. Il participe à des recherches sur l’arrosage dans les villes et les campagnes et il soutient fortement la réalisation de certains projets d’aménagements hydrauliques, tels que l’aménagement de Port-Vendres ou la création du barrage des Bouillouses.

Membre de plusieurs sociétés savantes comme que la Société royale et centrale d’agriculture ou l’Institut de France, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 11 aout 1823.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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