Charles PORTAL 1862-1936

Fouille
Description courte

Originaire depuis plusieurs générations du Tarn, Charles grandit à Cordes dans un milieu bourgeois. Écolier puis bachelier à Toulouse, il intègre l’École des chartres à Paris en 1886. Sa formation finie, il est nommé directeur des archives du Tarn, un poste qu’il occupera jusqu’à retraite en 1928. En plus de son rôle d’archiviste, Charles se montre être un scientifique prolifique. Durant sa vie il publie plus de 200 ouvrages historiques sur le Tarn, beaucoup concernant Cordes, sa ville de coeur. Pour sauvegarder son patrimoine remarquable, il y crée une association puis un musée, toujours existants aujourd’hui.

Description

Charles naît le 25 juin 1862 à Castelnau de Montmiral, d’où est originaire sa famille paternelle. Issu d’un milieu bourgeois du nord ouest du Tarn, il grandit à Cordes sur Ciel, chez ses ancêtres maternelles. Son père, employé à la direction générale de l’enregistrement est le filleul et cousin éloigné du baron Antoine PORTAL (1742 1832), célèbre médecin des rois de la Restauration. Charles grandit en enfant unique, il est pensionnaire à Toulouse depuis ses 8 ans quand sa sœur et son frère voient le jour et 1872.

Après des études de lettres et de droit exemplaires, il intègre l’École nationale des chartes en 1886, pour 3 ans. Élève studieux, il en ressort avec son diplôme d’archiviste. Il choisit logiquement de prendre la direction des archives du Tarn en 1890 où il restera jusqu’à sa retraite en 1928 et s’attèle alors rapidement à la création d’inventaires et de répertoires. En parallèle, il écrit des ouvrages historiques sur le Tarn Alban, Albi, Gaillac, Labastide Dénat, Lacaune, Réalmont, Vaour, etc qui portent sur plusieurs époques et sur plusieurs domaines différents de l’histoire académique.

Mais ses recherches se concentrent surtout sur sa ville de coeur, Cordes. Grâce à la loi association de 1901, il y fonde en 1904 « la Société des Amis du Vieux Cordes », afin d’acheter et de préserver les quatre portes médiévales de la ville et leur architecture remarquable. En 1933, il fait installer un musée cantonal dans une salle municipale, pour exposer des objets anciens de la ville. Au vu du succès du musée, ce dernier change plusieurs fois de locaux, jusqu’en 2008.

Entre 1907 et 1928, c’est presque une vingtaine de monuments du village, plusieurs merveilles de l’art gothique qui seront classés monuments historiques, la plupart sans doute grâce à l’intervention de l’archiviste tarnais. 

Président de la Société des Sciences, Arts et Belles Lettres du Tarn de 1916 à 1934, il est décoré de la légion d’honneur en 1928 en prenant sa retraite. Il décède le 4 octobre 1936 à Albi.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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