Annie DE POUS 1908-1991

Fouille
Description courte

Issue de la noblesse tarnaise et catalane, Annie nait le 15 mai 1908 et grandit à Amélie-les-Bains. Jeune, elle parcourt son département pour y voir ruines et châteaux. Son premier livre sur la seigneurie de Peyrepertusès parait en 1939. Chercheuse autodidacte, Annie étudiera le Roussillon, ses habitants et ses traditions, écrivant jusqu’à presque 80 ans. En 1951, elle cofonde une revue scientifique, qui paraissait encore il y a une dizaine d’année. Son héritage, se composant de nombreux ouvrages et photographies issus de sa bibliothèque personnelle sont présents à Prades où elle passa ses dernières années

Description

Anne Marie Eulalie nait le 15 mai 1908 à Palalda, actuellement Amélie-les-Bains Palalda. Elle grandit entre le château de Can Day proche de la rivière Tech et le mas de Can Félix sur les hauteurs, toutes deux propriétés de sa famille maternelle. D’origines tarnaises par son père, et catalanes par sa mère, Annie est issue de la haute noblesse. Son intérêt déjà très jeune pour l’archéologie est peut-être à chercher du côté de son arrière grand oncle, l’archéologue roussillonnais Louis DE BONNEFOY (1816 1887).

Car jeune fille, elle arpente seule le Roussillon, le Fenouillèdes et le massif des Corbières, découvrant les vestiges historiques de cette zone au riche passé. Autodidacte et sans avoir suivi de parcours universitaire, son affection se porte alors sur le Moyen Age, les cabanes en pierres sèches, les tours à signaux, les chemins de transhumance, ainsi que les châteaux du nord catalogne, dont elle devient la spécialiste. Son premier ouvrage, édité en 1939, porte d’ailleurs sur le château de Peyrepertuse et sa seigneurie.

En 1951, Annie crée avec les universitaires Marcel DURLIAT et Pierre PONSICH, la revue d’histoire et d’archéologie « Les Études Roussillonnaises », qu’elle cofinancera de ces propres deniers jusqu’en 1957, avant que la revue ne reçoive ses premières subventions. En 1980, étant devenue la spécialiste dans ses domaines malgré son statut de chercheuse indépendante, elle obtient par l’Académie française, le prix Georges Goyau (récompensant les meilleurs ouvrages d’histoire locale) pour son livre sur le comté de Fenouillet.

Annie continua à produire de la documentation scientifique jusqu’en presque 80 ans, en étant active dans le monde universitaire. Elle décède le 9 aout 1991 à Prades, dans ces Pyrénées Orientales qu’elle aime. En 1992, sa fille lègue à la mairie plusieurs fonds d’archives de la bibliothèque personnelle d’Annie, dont notamment deux fonds photographiques, qui permettait à l’historienne d’expliquer et d’illustrer ces ouvrages, traces et preuves de sa rigueur d’alors.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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